Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
AstraZeneca MAJ Il y a 5 ans

Étude D419BC00001 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50 % des patients ont une tumeur invasive. La plupart des personnes ayant un cancer de la vessie de stade 4 sont traitées par chirurgie. La chimiothérapie systémique peut être une option de traitement d’un cancer de la vessie localement avancé, ou métastatique. Une des chimiothérapies les plus employées dans le traitement du cancer de la vessie de stade 4 est l’association cisplatine et gemcitabine. Le durvalumab est un anticorps capable de restaurer la fonction des cellules immunitaires, les lymphocytes T, qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont alors de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab par rapport à une chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer urothélial de stade 4 non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab. Les patients du 2e groupe recevront du durvalumab seul. Les patients du 3e groupe recevront une chimiothérapie standard de cisplatine ou carboplatine associé à de la gemcitabine. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

RIT Poumon : Essai de phase 1-2, évaluant une radioimmunothérapie préciblée (pRIT) en deux temps par l’anticorps bispécifique anti-ACE/anti-HSG (TF2) et le peptide IMP-288 marquée au Lutétium 177 (177Lu-IMP-288), chez des patients ayant un cancer du poumon petites cellules exprimant l’ACE. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L'objectif de cette étude est la mise au point et l’étude de l’efficacité thérapeutique de la radioimmunothérapie préciblée (pRIT) avec un anticorps anti Antigène Carcinoembryonnaire (ACE) appelé TF2 et le peptide IMP-288 marqué au lutétium 177 chez des patients porteurs de carcinome pulmoniare à petites cellules qui exprime l’ACE. Cette étude comporte deux parties: La partie I est réalisée afin d’optimiser la procédure de traitement à l’aide de données sanguines (pharmacocinétique) et d’imagerie (dosimétrie) chez 9 patients recevant l’anticorps TF2 et, 1 à 4 jours plus tard un traitement fixe de 30 mCi/m2 de 177Lu-IMP-288. Dans cette partie I, tous les patients n’auront pas la même quantité d’anticorps (escalade de dose). La partie II est réalisée afin de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) et l’efficacité du peptide 177Lu-IMP-288 à partir de données de dosimétrie et de toxicité. Les patients recevront une dose fixe de TF2 (dose optimale de TF2 déterminée dans la partie I de l’étude) et 1 à 4 jours plus tard, une activité croissante thérapeutique d’IMP-288 marqué au lutétium 177. Les deux parties de l’étude (partie I et partie II) comprennent une phase d’imagerie pré-thérapeutique avec une injection de TF2 et de 5 mCi de 111In-IMP-288 à quelques jours d’intervalle dans le but de qualifier le patient pour la phase thérapeutique et d’étudier des données de dosimétrie et de cinétique.

Essai clos aux inclusions
Transgene MAJ Il y a 4 ans

Étude TG4001.12 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les cancers épidermoïdes se développent à partir d’un type de tissu cutané que l’on retrouve dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête du cou notamment. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. En première ligne, la chimiothérapie par cisplatine-fluorouracil et cetuximab est indiquée dans les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (SCCHN). En cas de rechute, le traitement pourra être composé de radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’avélumab est un anticorps monoclonal anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales en se liant à une protéine des cellules cancéreuses. Ainsi, il les empêche d’échapper au système immunitaire. Le TG4001 un vaccin anti-HPV thérapeutique déjà commercialisée aux Etats-Unis et utilisé chez des patients ayant des cancers liés à l’HPV16 en récidive. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du TG4001 associé à de l’avélumab chez des patients ayant des tumeurs malignes récurrentes ou métastatiques positives pour le HPV-16, notamment le carcinome épidermoïde de la tête et du cou. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère partie, les patients recevront du TG4001 selon un schéma d’escalade de dose associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront TG4001 à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, associé à de l’avélumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

IC 2004-01 : Essai de phase 1-2 testant une vaccination par les peptides NA17 et par les antigènes de différenciation tyrosinase et Melan-A associés à l'adjuvant résiquimod, chez des patients ayant un mélanome choroïdien métastatique. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cette étude est d'étudier l'efficacité d'une vaccination par des peptides (petites parties de protéines) produites par certains mélanomes (peptides NA17) et par les cellules de la peau normales (peptides de différenciation tyrosinase et Melan-A), chez des patients ayant un cancer de l'oeil (mélanome de la choroïde) métastatique. Le vaccin sera administré une fois par semaine pendant 5 semaines, puis 1 fois toutes les 2 semaines pendant 8 semaines. Afin d'augmenter la réponse du système immunitaire (système de défense de l'organisme), les peptides seront associés à un adjuvant en gel, le résiquimod, qui sera appliqué sur la zone de vaccination avant et après chaque injection. Dans les 2 semaines suivant ce premier cycle de vaccinations, une évaluation complète de la tumeur sera réalisée. - Chez les patients dont la tumeur est stable, un nouveau cycle de vaccination (1bis) est initié, à raison d'une vaccination toutes les 2 semaines pendant 12 semaines. Ce cycle sera répété toutes les 4 semaines tant que la tumeur reste stable. - Les patients avec une réponse tumorale à l'issue du cycle 1 ou au cours du cycle 1bis recevront une vaccination toutes les 4 semaines, pendant 12 semaines. Ce cycle 2 est répété toutes les 4 semaines tant que la réponse tumorale persiste. Une évaluation tumorale et des tests immunologiques seront faits à la fin de chaque cycle de vaccination (cycle 1bis et 2) et un bilan biologique est prévu toutes les 4 semaines. Le traitement d’entretien prendra fin 2 ans après l’inclusion dans l'étude.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude TOPNIVO : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine. [essai clos aux inclusions] Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’il se développe au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Il arrive souvent que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant le système immunitaire via le facteur PD-1. Le nivolumab est un anticorps qui bloque le récepteur du facteur PD-1 permettant de réactiver les lymphocytes T qui viendront éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine. Les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines à chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis 3 et 6 mois après la fin du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions